Protéger efficacement son commerce contre le vol est une des principales préoccupations des commerçants. Heureusement, il existe aujourd’hui un grand choix de systèmes antivols performants qui réduisent le risque de cambriolage et de vols en magasin.
Les avantages de s’équiper sont nombreux et évidents pour la plupart d’entre vous. Certains hésitent cependant encore, principalement pour une question de budget. Découvrons ensemble les différents antivols proposés par les fabricants et leurs atouts.
Quel système antivol choisir ?
Les commerçants qui ont misé et investi sur des systèmes antivols ont vu les vols de marchandises reculer sensiblement. Les pertes restent malgré tout importantes. Ceci étant dû certainement à un matériel inadapté ou insuffisant. Un système antivol, c’est un ensemble, des éléments qui fonctionnent en synergie. La superficie, les ouvertures sur l’extérieur, la nature de la marchandise vendue vont déterminer votre système.
Les antivols destinés aux commerces ont pour objectif d’empêcher les vols à l’étalage ou du moins, d’en compliquer la tentative. Ils doivent avoir un effet dissuasif. Leur technologie devient, au fil des ans, de plus en plus sophistiquée.
Des badges ou des lamelles magnétiques fixés aux articles, couplés à des portiques de détection, permettent de déclencher une alarme dès que le produit entre dans le champ de détection des portiques.
Les marqueurs de type macaron existent maintenant avec une capsule d’encre intégrée qui éclate et tache le vêtement quand quelqu’un tente de l’enlever.
La technique radio fréquence est également une bonne solution, notamment si vous vendez des chaussures. Un marqueur sous forme d’étiquette radio fréquence provoque le déclenchement de l’alarme lors du passage devant le portique si l’étiquette n’a pas été désactivée lors du passage en caisse.
Les opticiens opteront pour des antivols fixés aux branches des lunettes et pour des présentoirs qui permettent à eux seuls la protection des articles en se débloquant uniquement grâce à l’intervention d’un vendeur.
Adaptables uniquement sur certains objets, le boîtier antivol (DVD, jeux vidéo…), l’antivol-araignée (produits hi-tech, tablettes…), le boîtier bouteille (bouchon de bouteille), le pied armé ou le câble auto-alarmé (ordinateur, smartphone…) sont autant de moyens de dissuasion.
Lorsque vous allez contacter les fournisseurs de systèmes antivols, n’oubliez pas de leur préciser le type de magasin que vous exploitez et le style de produits que vous désirez protéger afin d’être conseillé au mieux.
Avantages de s’équiper d’un système antivol
Il saute aux yeux que le principal avantage pour un commerce de sécuriser ses locaux et sa marchandise est d’éviter les pertes financières qu’engendrent les vols et accessoirement d’empêcher les dégradations qui découlent souvent de ces vols. Une alarme qui se déclenche dans un magasin fermé va perturber le cambrioleur, avertir les voisins et lorsque cette alarme est reliée à un centre de télésurveillance, un agent de sécurité ou les forces de l’ordre peuvent intervenir rapidement. Tout ceci empêchera la poursuite du cambriolage et réduira forcément les dégâts.
La technologie RF (radio fréquence), citée plus haut, a la particularité de fonctionner au travers des liquides. Les antivols sont discrets, mais le portique ne peut sécuriser qu’un mètre maximum. Il faut aussi savoir que le métal perturbe les radiofréquences.
La technologie dite acousto-magnétique (lamelles magnétiques) se détecte sur une plus grande surface et n’est pas, elle, sensible aux produits métalliques. Par contre, elle est plus coûteuse à mettre en place.
Quant à la technologie électromagnétique, moins onéreuse et compatible avec le métal, elle est de moins en moins prisée, car désuète avec les gros tags encombrants et peu esthétiques.
Ces trois technologies imposent aux commerçants d’équiper eux-mêmes chaque article, une perte de temps et une opération somme toute assez chronophage.
Le must, quand on en a les moyens, est d’installer un système RFID (Radio Frequency Identification), basé sur des ondes électromagnétiques, qui cumule la protection contre le vol avec des fonctions d’encaissement, de gestion de stock et d’inventaire. L’énorme avantage de cette technologie, déjà adoptée par certaines grandes enseignes, est que le produit, équipé d’une puce, est tracé de l’entrepôt au magasin. La Chine incite d’ailleurs ses industriels à étiqueter leurs produits en RFID lors de leur fabrication.
Une fois en rayon, la puce sert d’antivol, mais aussi d’identification lors du passage en caisse. Grâce aux ondes radio émises par l’étiquette, les informations sont mémorisées et récupérées à distance. Ainsi, l’inventaire réalisé par le système RFID est automatisé et permet même d’anticiper les ruptures de stock.
Ce type d’antivol est amené à se généraliser dans les années à venir et laisse entrevoir d’infinies possibilités. Peu importe le nombre d’articles que le client a dans son panier, le passage en caisse ne durera que quelques secondes. Terminé aussi l’antivol à pince qui détériore les vêtements. Malheureusement, un tel équipement reste encore inabordable pour les petits commerces. Les étiquettes sont assez chères et ont une durée de vie limitée. La RFID signera quand même, à terme, la fin des code-barres et des caisses enregistreuses dans nos magasins.
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